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Tour de France Introduction

Si le Tour de France Moto est véritablement né en 1973, on retrouve trace d'une épreuve en 1954, mais la liste des engagés ne comprenait essentiellement que des militaires.
L'ambition des organisateurs de l'époque était de promouvoir l'image de la moto à travers la France. Mais bien vite de "promenade bucolique" le Tour devient une véritable épreuve sportive. Mais pour mener à bien cette course il faut une organisation sans faille. En effet il faut prévoir un service d'ordre dans chaque traversée de village, penser aux horaires, à l'hébergement, obtenir toutes les autorisations ... C'est sous la direction de Elie Wermelinger, qui a déjà une grande expérience du Tour de France cycliste, que le Tour de France Moto 1973 voit le jour avec succès. La couverture médiatique, surtout radio, est exceptionnelle pour une épreuve de moto et les partenaires de l'époque renforcent la notoriété de cette course (L'Equipe, RTL, TOTAL, FFM...). Pour cette première édition les concurrents devaient parcourir plus de 3000 km et c'est Alain Renouf, qui malheureusement se tua en course quelques mois plus tard, qui devient le premier vainqueur du Tour.


Les épreuves suivantes devinrent encore plus difficiles. Et les organisateurs firent la part belle à la régularité au détriment des épreuves sur circuit. Les routes empruntées étaient de plus en plus piégeuses (gravillons, chemins...) et certaines étapes resteront gravées à jamais dans les mémoires, comme cette édition 1977 qui a vu se succéder les inondations et la neige en plein mois de mai en Andorre.
Alors face aux "ténors" des noms émergent, tel Marc Aritzia, le dentiste basque qui tint la dragée haute aux favoris du Tour 79 avant d'abandonner sur chute au Paul Ricard.
Certains pilotes se sont fait connaître grâce au Tour de France. C'était le cas de Rigoni (vainqueur en 1978), de Chomat (vainqueur en 1977) qui fit ensuite une belle carrière sur 4 roues. Sans oublier Christian Estrosi et Marc Fontan (vainqueur 250 cc en 1976 et 6e du général).

Les machines employées étaient très différentes. De la machine d'origine de différentes cylindrées aux "monstres" hyper affûtés, le Tour de France a vu s'affronter les "extrêmes". 125 trial, 250 route, 900 Bol d'Or kitée 100 cv, BMW, 750 H2, 900 Kawasaki, Godier Genoud etc... Par exemple la SUZUKI du basque Aritzia possédait un kit Yoshimura avec pistons haute compression, arbre à cames racing et une partie cycle revue par le "sorcier" lorrain Pascal Schiltz qui, pour arrêter les 115 cv de la bête avait doté l'engin de 3 freins à disque Brembo de compétition. Le dernier vainqueur en 1981, Jean Louis Chevelle, un policier rémois du CMPN, s'imposa au guidon de sa Kawasaki Godier Genoud.  Le Tour de France nouveau a été mis sur "roues" grâce au groupe Option Organisation et à Marc Fontan. Après une première édition de rodage en 2003, le tour 2004 a fait l'unanimité de tous les participants et le public nombreux le long des routes et sur les circuits ont donné une crédibilité supplémentaire à ce genre d'épreuve... gageons que le MOTO TOUR deviendra une grande classique du sport moto international. 


PALMARES
1973 : 1. Renouf (Kawasaki) - 2 Fougeray (Yamaha) - 3 Rigal (Kawasaki)
1974 : 1 Gougy (Kawasaki) - 2 Rigal (BMW) - 3 Bertsch (Japauto)
1975 : 1 Rigal (BMW) - 2 Estrosi (Kawasaki) - Geneletti (Honda)
1976 : 1 Rigal (Honda) - 2 Vial (Kawasaki) - 3 Chomat (Kawasaki)
1977 : 1 Chomat (Honda) - 2 Desheulles (Honda) - 3 Vial (Kawasaki)
1978 : 1 Rigoni (Honda) - 2 Chomat (Honda) - 3 Vinel (Japauto)
1979 : 1 Geneletti (Honda) - 2 Vassard (Honda) - 3 Desheulles (Honda)
1980 : 1 Husson (Honda) - 2 Faucher (KTM) - 3 Gérardin (Godier Genoud)
1981 : 1 Chevelle (Kawasaki) - 2 Rigoni (Honda) - 3 Luc (Suzuki)
2003 : 1 Dominique Sarron (Yamaha)
2004 : 1 Serge Nuques (Yamaha
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