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Hervé Guilleux

Photo Serge Frocheur

né le 15/02/1956 

Hervé Guilleux passe son permis moto à 17 ans pour assouvir une passion : la course.
Cette passion couvait en lui depuis pas mal de temps mais c’est sa rencontre dans un restaurant avec deux pilotes de la coupe Kawasaki, Pons et Garnier, qui vont le décider.

Permis en poche il s’inscrit en 73 à la coupe Kawasaki, mais victime de chutes et de casses mécaniques il est éliminé dès les qualifications. 

Il se rattrape en 1974 ou il termine brillamment 2e derrière Bernard Sailler. Dans la foulée il remporte la finale de l’école de pilotage TOTAL, dont le 1er prix est une 250 Harley. Pourtant cette Harley était un cadeau empoisonné puisqu’elle n’était pas compétitive, alors Hervé, sans un sou, décide en 1975 de tenter sa chance en Trophée FIM. Il fera d’ailleurs le « pilote mercenaire » jusqu’en 1979, gagnant ça et là de modestes primes.

En 79, Il rencontre Eric Offenstadt qui cherchait un pilote pour le Grand Prix de France. La moto d’Eric, la BUT, était d’une conception très particulière et n’avait pas encore eu de résultats significatifs. Pourtant Hervé réalise un petit exploit en terminant 4e du GP de France et permis ainsi d’acquérir une certaine notoriété, ainsi que pour la BUT. (A noter la pole en 250 d’un certain Rossi !)
Pourtant seule une victoire à Jerez en 350 cc (hors championnat) compléta le tableau d’honneur de cette moto. On notera en 1980 : une 10e place aux essais du GP d’Italie et une 11e place aux essais du GP de France…

Faute de budget et de fiabilité mécanique, pour Hervé, l’aventure BUT s’arrêta là.

Hervé tenta ensuite sa chance avec une autre machine « bizarre », il s’agissait de la Cobas 250 à moteur Rotax. Ses meilleures place en 1981, 4e au GP d’Argentine, 9e au GP de France et une belle 4e place aux essais du GP de San Marin, mais il chute en course. Il terminera finalement 20e au championnat du monde 250cc.

Puis c’est la période endurance avec Kawasaki avec une superbe victoire au Bol d’Or 82 et un titre de vice champion du monde d’endurance en compagnie d’Igoa et de Laffond. (4e aux 1000 km de Zeltweg, 2e aux 24 H de SPA, 3e aux 1000 km de Donnington, 1er Bol d’Or).
Finalement sa plus belle saison de GP, il devait l’effectuer en 1983. Au guidon d’une 250 Kawasaki ex Baldé et financé par But il remporte le GP d’Espagne (devant Christian Sarron) et termine 3 autres fois sur le podium (3e en Afrique du Sud, 3e aux Pays Bas, 2e en Suède).
Cette belle saison se terminera sur une 4e place au mondial 250, derrière Lavado, Sarron et de Radigués.

Les années suivantes furent très difficiles. Plus de sponsors, quelques tentatives sur la Chevalier, retour chez Cobas… Hervé décide d’arrêter les Grands Prix et revient en endurance pilotant tour à tour pour Elf et Kawasaki. Il met fin à sa carrière en 1988.
Hervé Guilleux est toujours un motard passionné puisqu’il roule aujourd’hui en 600 Fazer et en Speed Triple et est devenu un spécialiste en informatique.

Appel de phare Hervé….

Palmarès Championnat du monde 

PlaceAnnéeMotoCatégorieClassement dans les 10 prmeirs
531975YAM750 ccF 10
221979YAM750 ccF* 4/0 A 0/6 CN 10/0
191979BUT350 ccF 4
201981ROT250 ccRA 4 - F9
41983KAWA250 ccSA 3 - I 6 - E 1 - A 6 -NL 3 - B 5 - S 2

 Autres résultats 

1974 - 2e de la Coupe Kawasaki

1982 - Vice Champion du Monde d'Endurance (Kawasaki)

(4e aux 1000 km de Zeltweg, 2e 24H de SPA, 3e 1000 km de Donnington, 1er Bol d'or


Clip Hervé Guilleux (montage Francis Boutet)

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