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Jon Ekerold

Photos Manfred Mothes

Jon Ekerold, pilote de vitesse moto Sud Africain, né le 8 octobre 1946 à Johannesburg.

Jon Ekerold est l'un des seuls et rares pilotes privés à être devenu Champion du monde en remportant le championnat du monde en 1980 au guidon d'une 350cc Yamaha Bimota avec 3 victoires, battant ainsi le pilote allemand Anton Mang, pilote officiel d'usine chez Kawasaki. 

Jon Ekerold débute en mondial 250cc au guidon d'une Yamaha lors du Grand Prix de France, premier rendez-vous de la saison 1975 mais ne parviendra pas à se qualifier et n'insistera pas pour cette saison là. Par contre, il dispute également la catégorie 350cc sur Yamaha et finira déjà 2e en Autriche et 10e en Hollande pour terminer la saison à la 16e place finale du championnat. Toujours pas qualifier en catégorie 250cc lors du GP de France, Jon insistera cette fois et parviendra à terminer 12e en Hollande, 11e en Suède, 14e en Finlande et montera sur la 3e marche du podium en Allemagne pour terminer la saison à la 15e place finale du championnat 250cc. Pas qualifier non plus en France en catégorie 350cc, il sera classé 7e en Finlande, et 14e en Allemagne pour se classer à la 31e position du classement final en fin de saison. Il tente aussi sa chance en catégorie 500cc en obtenant une 6e au Dutch TT en Hollande pour clôturer la saison à la 29e position du championnat. 

Revanche sur le sort , Jon enlèvera la victoire lors du Grand Prix de France en 1977, sera également 6e en Italie, 8e en Yougoslavie, 7e en Hollande, 10e en Belgique, réalisera un nouveau podium avec la 3e place au Grand Prix de Suède et terminera la saison à la 7e place en Tchécoslovaquie pour clôturer la saison à la 8e place finale du championnat. Il clôturera la catégorie de la saison 1977 à la 3e place finale en obtenant une 6e place en Espagne, sera 2e en France en ayant réalisé la pôle, second également en Yougoslavie, 6e en Hollande, 4e en Suède et sera à nouveau sur la troisième marche du podium en Finlande avant de terminer 9e en Tchécoslovaquie. 

La saison 1978 sera à peu de choses près semblable à celle de l'année précédente, avec une 5e place en Espagne, 4e en France, 11e en Belgique, 4e en Suède, 10e en Finlande, 5e en Tchécoslovaquie et Yougoslavie pour finir la saison à la 9e place finale. Idem en catégorie 350cc ou il sera sur la troisième marche du podium en France, en Hollande, sera 4e en Suède, Allemagne et Tchécoslovaquie pour achever la saison à la 4e place du championnat du monde. 

La saison 1979 sera un peu moins fructueuse en catégorie 250cc avec une 4e place en Allemagne et la 22e au classement final du championnat alors qu'en 350cc, il s’adjugera la victoire en Allemagne, sera 2e en Autriche, 10e en Angleterre et 5e au Vénézuela pour clôturer la saison à la 8e place finale. 

C'est au sein du team Solitude International au guidon d'une Bimota 250cc qu'il dispute la saison 1980, mais toute son attention est consacrée à la catégorie 350cc ou il deviendra Champion du Monde au sein d'une écurie privée qui utilisait un châssis Bimota avec un moteur de Yamaha TZ 350. S'il ne marque aucun point en 250cc, il finit 6e en Italie, remportera deux victoires de suite en France et en Hollande, finira 2e en Angleterre, 10e en Tchécoslovaquie avant de remporter une nouvelle victoire en Allemagne. 

L'année suivante, son intérêt sera toujours porté sur la catégorie 350cc, car en 250cc au sein du team Solitude Sindelfingen au guidon d'une Armstrong, il ne récoltera aucun points mais Jon sera Vice-champion du monde des 350cc en 1981 toujours au guidon d'une Bimota-Yamaha grâce à deux nouvelles victoires en Argentine et en Italie, finira second en Yougoslavie et 3e en Autriche pour tenter à nouveau l'expérience en 500cc mais en vain. 

Il passera en catégorie 500cc uniquement en 1982 avec une Yamaha pour terminer 18e en Argentine, 12e en Autriche, 18e en France, 16e en Belgique et 13e en Angleterre et finir cette première saison complète en 500cc à la 30e position. 

Il finira encore 17e en Afrique du Sud et 19e en France lors de la saison 1983 au guidon d'une Cagiva sans récolter le moindre point.

Serge Frocheur 

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